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1993… Anonyme et Etant Donné

Dans les années 90, les VLP continuent collages et expos en galeries et foires. Du nouveau ? Et voici l’Anonyme, cet homme couché, peint sur papier, qui symbolise le SDF et qu’ils l’accompagnent d’une maxime. Il y a « le paradis européen » ou « tout va bien », qui fleurit dans les rues et que le piéton de Paris rencontre dans des lieux stratégiques comme l’Assemblée Nationale. Guère plus tard, ils fondent aussi le groupe « Etant Donné » avec Miss Tic, Paëlla Chimicos et Baugeste avec qui ils réalisent des œuvres à dix mains qu’ils présenteront notamment à l’espace Paul Ricard.

2000… Et soudain Zuman

C’est donc avec le nouveau millénaire que nait Zuman. Zuman ? Un profil, créé par ordinateur sur la base d’une collecte de photos, avec des pixels dans la tête et des informations concernant la politique, la musique ou l’art. Zuman sera dès lors présent sur toutes les œuvres de VLP, peint, photocopié ou même sculpté, en bois, en zinc et en béton. Il se promènera aussi sur des pancartes (devant Beaubourg notamment) tenu à bout de bras par des manifestants recrutés par flashmob.

En même temps, VLP lance ses Artzines, des fanzines de quatre pages qui parlent de leur travail et qui sont distribués en librairies et galeries. Palissades le long du canal saint Martin, exposition dans une galerie de Strasbourg… pour ses vingt ans, en 2003, VLP expose chez Artazart et à l’espace Beaurepaire, à deux pas de la République.